Le tourisme solidaire est né d’une belle idée : concilier le goût du voyage et l’esprit de solidarité. Ces séjours, de plus en plus prisés, favorisent l’immersion dans les pays visités et permettent un contact privilégié avec les populations. Toutefois, il est important de se poser les bonnes questions avant de réaliser un tel voyage. ABC Quizz fait le point.

Se renseigner sur son voyage

Vous avez pour projet de partir en voyage solidaire au Mexique ? Avant le départ, renseignez-vous sur votre voyage et sa destination. En effet, la prise de connaissance sur les us et coutumes du pays que l’on s’apprête à visiter permet souvent d’éviter certains impairs mais aussi des craintes infondées.

Elle facilite également le dialogue et permet une compréhension plus rapide des “codes” de vie des populations. Elle aide enfin à identifier ce qui relève de la folklorisation (touaregs à chaque coin de rue au Maroc, femmes girafes en Thaïlande, etc.) plutôt que de pratiques culturelles réelles.

Favoriser les infrastructures impliquant les populations locales

Lors du choix de votre prochain voyage solidaire au Vietnam, pensez à favoriser les infrastructures qui impliquent les populations locales. En effet, en limitant les intermédiaires étrangers, vous vous assurerez d’une répartition plus équitable des ressources générées par ce voyage.

Toutefois, prudence : le tourisme ne doit pas être une mono-activité, mais un complément de revenu. Voyager chez l’habitant doit également s’inscrire dans cette réflexion et il en va de même pour le choix de votre alimentation, de vos restaurants, de vos vêtements, etc. Utilisez des matières premières propres aux contrées visitées et ne les gaspillez pas, surtout lorsqu’elles font cruellement défaut aux populations autochtones.

En règle générale, favorisez plutôt l’artisanat local fait main.

Prendre son temps

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Qui dit voyager solidaire, dit savoir estimer la valeur des choses et prendre son temps. Ainsi, ne cherchez pas à vouloir tout voir à tout prix mais sachez, au contraire, appréciez chaque lieu et expérience en les approfondissant.

Voyager moins souvent et plus longtemps au même endroit bénéficie aussi considérablement à la réduction des émissions de CO2.

Enfin, n’oubliez jamais que le tourisme solidaire est avant tout un moment de partage et d’échange. Un regard, un sourire, un repas partagé ou encore une discussion au coin du feu n’ont pas de valeur marchande, mais ils participent à des échanges équilibrés entre visiteur et accueillant.