Tout le monde a sa petite idée de ce qu’est un cancer. Mais derrière ce mot, il existe un nombre incalculable de cancers. Parce qu’aucun cancer n’est identique à un autre, nous avons décidé de répondre à 5 idées reçues sur cette maladie qui est la cause chaque année en France de 150.000 décès.
Homme ou femme le risque est identique de développer un cancer
Faux.
Statistiquement ce sont les hommes qui ont le plus de risque de développer un cancer : 30 à 35 % contre 25 % chez les femmes. Il y a une différence également au niveau des tumeurs, qui se développent plus ou moins chez l’un ou chez l’autre sexe. Les tumeurs qui touchent principalement le cou, l’œsophage, la tête, la vessie ou bien encore les poumons atteignent généralement les hommes le plus souvent sous l’effet de facteurs extérieurs comme la consommation d’alcool ou bien encore de tabac.
Les femmes quant a elles, ont plus de risque d’être touchées par un cancer de la peau ou bien encore de la thyroïde, qui sont deux types de cancers liés à des facteurs hormonaux.
Il n’y a aucun moyen de savoir si l’on est atteint d’un cancer
Faux
. Grâce à la recherche contre le cancer, on sait désormais qu’il existe un ensemble de symptômes et de signaux d’alarme qui peuvent mettre le doute et inciter à faire un dépistage. Par exemple :
– une toux persistante (surtout si la personne est un fumeur ou un ex-fumeur)
– un changement brutal de la vision ou même de la taille de la pupille qui pourrait conduire à un cancer de l’œil ;
– des saignements anormaux
– une fièvre persistante sans explication apparente
– la présence d’un nodule, d’une “boule” ou d’une masse, à n’importe quel endroit du corps (le sarcome des tissus mous notamment peut se détecter par la présence d’une masse dans le cou ou à la naissance d’un membre
– une modification inhabituelle au niveau du sein
– l’apparition d’un nouveau grain de beauté sur le corps ou bien encore la transformation d’un déjà existant.
Les signaux de cette liste non exhaustive peuvent mettre sur la voie pour un dépistage du cancer via des examens et des analyses plus approfondis, mais leur apparition n’est en aucun cas la preuve absolue que la personne est atteinte d’un cancer.
Le cancer ne peut pas être évité
Faux.
Une nouvelle fois grâce à la recherche contre le cancer, les spécialistes estiment que 50 % des cancers pourraient être évités par plus de prévention. La réduction des facteurs de risque externes qui bien souvent ont un lien étroit avec notre façon de vivre, aurait un impact sur le fait de développer un cancer ou non. Manger plus sainement et avoir un poids normal, faire du sport, ne pas boire, ne pas fumer, en bref avoir une vie plus saine peut permettre d’éviter de développer des tumeurs malignes.
On ne guérit pas d’un cancer
Faux
. Grâce au dépistage qui permet de détecter de plus en plus précocement les tumeurs malignes, mais également grâce aux techniques de soin employées et à l’efficacité de traitements de plus en plus pointus, de nombreuses personnes guérissent de nos jours. Le cancer n’est pas une fatalité, même si selon les cas et les pathologies une guérison complète et sans rechute est impossible à prédire.
Un suivi régulier même longtemps après la fin du traitement s’avère donc nécessaire. Dans la plupart des cas, s’il n’y a aucune rechute dans les 5 ans qui suivent la fin du cancer, la probabilité de rémission et que le patient soit tiré d’affaires est grande.
Pour plus d’informations sur le cancer nous vous conseillons la lecture de ce livre : Quand une cellule déraille – comprendre le cancer de Filip LARDON aux éditions Mardaga.