Il existe plus d’une centaine de médecines dites alternatives, qui se différencient des pratiques de médecine conventionnelle. Actuellement, toutes les formes de médecine parallèle ne sont pas reconnues tandis que d’autres sont déjà bien ancrées dans le quotidien.
Qu’appelle-t-on médecines alternatives ?
Nous vous proposons une liste non exhaustive des médecines douces les plus courantes :
- L’homéopathie. Le principe de cette pratique de soins est d’administrer une substance diluée qui, si elle était prescrite à une personne en bonne santé, la rendrait malade. Une technique proche du vaccin autrement dit. Il existe peu d’homéopathes dont c’est l’unique spécialité : ce sont souvent des médecins généralistes qui orientent les traitements prescrits vers de l’homéopathie.
- L’ostéopathie. Une des rares médecines parallèles à être encadrée par la loi, l’ostéopathie vise à traiter les troubles musculaires, osseux, articulaires ou encore digestifs. Elle s’appuie notamment sur la technique de palpation.
- L’EMDR (Eye movement desentization and reprocessing), ou plus couramment l’hypnose. Cette technique de soins utilise la stimulation sensorielle des yeux pour effacer un stress post-traumatique.
- L’acupuncture. Cette discipline issue de la culture chinoise se base sur les flux d’énergie. En piquant la peau à des endroits précis, on pourrait rééquilibrer les énergies et traiter des addictions ou des troubles.
Il existe également de nombreuses techniques de soins que l’on peut pratiquer soi-même, à la manière d’un mode de vie. Certaine collections de livres bien-être décrivent par exemple ce qu’est la sylvothérapie (apports bénéfiques des arbres et des plantes).
Les formations
Les médecines douces pratiquées en France sont loin d’avoir toutes un parcours de formation classique. En effet, la plupart sont enseignées dans des écoles ou des centres de formation privés, qui délivrent ensuite un certificat. Selon le format du cursus et la discipline choisie, les tarifs varient énormément.
Il est possible, par exemple, de suivre une formation en parallèle de sa profession, soit par correspondance, soit grâce à des cours en soirée. Le coût est bien plus élevé si l’on décide de se former en présentiel, que ce soit juste pendant les week-ends ou en semaine de façon plus classique.
Avant de s’inscrire dans un des cursus de médecine douce, pourquoi ne pas jeter un œil à quelques livres de santé pour découvrir une à une ces thérapies complémentaires ?