De vos conditions physiques va dépendre le bon déroulé de votre randonnée. En plus de l’aspect endurance et conditions sportives, il faut également tenir compte de votre alimentation, si vous ne voulez pas souffrir d’hypoglycémies en cours de route. Mais que manger lors d’un trekking ou d’une randonnée ? On fait le point.

Quel repas choisir pour partir en trek ou en randonnée ?

Quels sont nos besoins énergétiques lors d’un trek ?

Vous n’aurez pas les mêmes besoins nutritionnels que vous partiez faire un trek au Pérou ou bien une randonnée itinérante dans les Pyrénées. En fonction de l’intensité de votre activité physique vos besoins vont différer.

Dans la vie de tous les jours, on part généralement du principe qu’une femme a besoin de 2000 Kcal alors que l’homme a besoin de 2500 kcal. En condition de trek (si vous partez faire un trekking à Ladakh  par exemple) ou de randonnée itinérante, les besoins nutritionnels sont plus intenses et se situent plutôt entre 3000 et 5000 Kcal en fonction de la difficulté du terrain et du poids du sac.

Autre chose qui évolue par rapport à la vie normale en condition de trek : la définition du repas équilibré. Si en règle générale on part du principe qu’un repas équilibré c’est 55% de glucides, 30% de lipides et 15% de protides. En conditions réelles de randonnée, ce sont les glucides qui sont à privilégier, ce qui vous évitera les coups de fringales en plein parcours.

Comment calculer les calories dépensées  lors d’un trek ? Comptez 0.8 calories x votre poids (sac compris) x km parcourus pour obtenir le nombre de calories que vous allez dépenser lors de votre trek autonome. Bien entendu si vous faites un trekking organisé avec assistance logistique, comme par exemple cette randonnée à Sptizberg, le problème ne se posera pas, puisque tout aura été pensé en amont par les organisateurs du voyage.

Quel type de repas emporter en trekking ou en randonnée ?

Selon vos goûts, 3 solutions s’offrent à vous :

– les repas lyophilisés qui permettent de conserver toutes les qualités nutritionnelles des aliments ;

– les repas déshydratés qui sont des repas pratiques et faciles à préparer en randonnée, mais qui ont le désavantage (à cause du processus de conservation subi), d’avoir perdu leurs qualités nutritionnelles et leurs saveurs.

– les repas appertisés qui permettent de manger rapidement sans avoir besoin d’eau, contrairement aux produits lyophilisés. Leur défaut ? Ce sont des repas plus lourds à transporter dans le sac.

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